Ces derniers temps, j’ai un lien un peu spécial avec mon corps car il porte la vie. Un petit être a décidé de venir sur terre et a choisi de s’installer dans mon ventre. C’est à la fois un grand privilège et une grande responsabilité.
Tout d’un coup, mon corps m’impose des limites et me rappelle que mon estomac n’est pas SI extensible. Ce processus de vie est tellement miraculeux et étonnant que j’accepte ces limites et ces inconforts sans broncher. Pire, je leur envoie carrément de l’amour!
Je ne suis pas sûre que je l’accepterais si facilement si je n’étais pas enceinte. Avoir ces inconforts sans savoir pourquoi, ni combien de temps cela va durer ne doit certainement pas être facile. Sans parler des restrictions d’exercices physiques, je n’ose même pas y penser. Facile d’aimer son corps quand tout va bien, quand aucune douleur ne vient imposer de limites.
Et pourtant je pense que c’est justement dans ces moments-là que nous pouvons faire réellement preuve d’amour envers nous-même, de pouvoir aimer ces parties de notre corps qui nous font souffrir (sans oublier d’honorer ceux qui fonctionnent encore très bien).
Je suis persuadée que nos douleurs sont des appels à l’amour, à la tendresse envers Soi. Ils appellent notre attention et toute notre douceur. “Hoho je suis là, prends soin de moi…” semblent-ils dire. Qui d’autre que nous-même pouvons nous offrir ce privilège de prendre soin de nous et de nous accepter pleinement tels que nous sommes? Un merveilleux privilège qui amène à la paix…
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